Dans ce petit village pas plus grand qu’un bâillement, la mer est là, toute proche avec ses vagues enchantées.
Évidences d’été, évidences tranquilles et trompeuses du jour.
Dans cet été suffocant, elle quitte ses habits de terre et se coule dans son maillot de bain couvert de fleurs.
Dans une obscure extravagance, elle veut jouer avec les dauphins qu’elle croit apercevoir au loin.
Elle rassemble ses longs cheveux roux dans un bonnet de bain jaune, lui aussi, couvert de fleurs.
Elle plonge et part à grandes brassées éclaboussées d’écume dans tout ce bleu qu’on ne peut enchaîner. Elle s’exagère toujours.
Dans un éblouissement elle a disparue. On ne voit plus que les reflets du soleil sur la mer.
Un parfum de désastre rode sur la plage.
Ce
n’est que le lendemain que l’on repéra le bonnet de bain à fleurs. Avec
la tête, évidemment. Mais…………….. le corps avait disparu.
Avec quel monstre a-t-elle voulu jouer ?
Étrangement un air d’extase sur son visage.
Claude
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